Cadre de référence

Référence : Gestion des situations difficiles

Définition

Ce sont les références sur lesquelles se repose chaque individu dans ses relations avec son environnement. Il n’est jamais fixé, capable d’évoluer, et unique à chaque individu. Il est pour l’essentiel inconscient et repose sur un système de croyance.

Le cadre référence repose sur l’éducation, l’expérience, et le système de valeur. Chacun de ces éléments se forgent avec le temps et influence l’attitude d’une personne lorsqu’elle est confrontée à une situation qui remet en cause ses acquis.

Système de valeur

Il est basé sur un système de croyance et un mode de pensée inconsciente. Plus l’impact d’une remarque porte au plus près des croyances, plus il sera fort, sur l’interlocuteur.

Représentation du Système de valeur

Remarque : C’est précisément ce qu’on observe, sur les réseaux sociaux, avec les réactions agressives qui remontent dans les débats politiques (valeurs, voir ancrages des personnes).

Il est important de noter que l’impact émotionnel peut être négatif (conflit), mais aussi positif, et engendrer une meilleure entente, entre les protagonistes.

Sur les valeurs

Chacun a une vision du monde et une mode de pensée qui lui est propre, et pas forcément moins bonne que celles du voisin. Imposer sa propre vision du monde engendre inévitablement un conflit.

Remarque : “Croire en rien, c’est déjà croire en quelque chose.”

Le base, pour une bonne entente, consiste alors à garder sa vision et son mode de pensée pour le cadre du privé, et de se concentrer sur ce qui est compatible. En effet, avoir des croyances et ancrages différents des autres n’empêchent pas de partager des valeurs et un même cadre de référence.

De l’origine des biais

Vécu / Origine / Expériences -> Biais -> Interprétation (inconsciente) -> Opinions / Préjugés -> Conclusions hâtives.

Les biais peuvent petre sensoriels, sociaux, de genre, cognitif, etc. Ils découlent du mode de fonctionnement du cerveau, consistant à établir des catégories dans lequelles seront rangé les faits, personnes, objets, etc. Nous aurons donc une tendance naturelle à cataloguer tout ce que nous observons, pour en faciliter la mémorisation et, finalement la prise de décision (voir ouvrages de neurosciences, technique d’influence, etc.).

Palier à cette faiblesse assez “bas niveau” passe par un processus :

  1. prise de conscience (i.e. savoir que c’est un fait);
  2. se connaître (son vécu, ses origines, ses expériences, etc.);
  3. se confronter à de nouvelles idées, des points de vue différents (sans les rejeter et encore moins de façon agressive, ce qui peut arriver quand ils touchent à des valeurs profondément ancrées);
  4. développer son empathie;
  5. être vigilant envers son attitude;
  6. se remettre en question (ce qui nous ramène au 3è point, et ainsi progresser de façon itérative).